07.08.2008
Espelette, Aïnhoa (photos)
L'incursion fut rapide. Mes habitué(e)s -oui : il y en a !- auront été surpris de ne pas voir mon blog s'enrichir de quelques nouvelles photos. De retour le soir même, hier, je n'ai pas eu le courage de récupérer mes images et de les compresser dans un dossier réservé au blog...Il y en aura peu. D'abord d'Espelette, le bas du village, car... au centre c'était la cohue des aoûtiens (d'autant que la météo n'était pas particulièrement favorable aux plages dans la matinée) : marché et... piments, bien évidemment.
Ensuite, joli village fort connu (des touristes) Aïnhoa, pratiquement à la frontière :
13.08.2008
Corrèze : l'approche...
Ce rapide séjour dans le Cantal (je n'y étais pas retourné depuis 1989 ; mais en fait je l'avais quitté il y a 32 ans et mes vrais souvenirs sont de cette époque) passait par une approche. D'abord, bien qu'évitant autant que faire se peut de prendre les autoroutes, cette fois-ci j'ai choisi l'A 89, dont le tronçon Thenon - Brive est en service depuis quelques mois seulement. Pour ne pas perdre de temps dans la vallée de l'Isle et le contournement de Périgueux, ni dans le morceau de Périgord Noir précédant le bassin de Brive ; mais aussi pour jouir du paysage.En effet, très vite après avoir passé la Dordogne en sa zone de mascaret (à proximité de Libourne), on rencontre la Double périgourdine (forêt de conifères et de feuillus) puis les reliefs qui dominent la vallée de l'Isle en Périgord vert. On longe le Périgord limousin (sur la gauche) et on entre en Périgord noir (Vézère, Auvézère) avant de contourner Terrasson.
Depuis Périgueux, l'autoroute montre les reliefs de cette région, magnifique il faut le dire, bien mieux que ne le faisait en vallée la N 89. C'est même assez impressionnant et l'on réalise mieux qu'on entre dans la marge occidentale du Massif Central.
Je m'étais promis d'un jour m'arrêter à Mallemort (banlieue est de Brive, en direction de Tulle, sur la Corrèze), non dans la partie urbanisée et truffée de zones d'activités commerciales en rive droite, mais dans la partie rurale qui, déjà, s'élève en rive gauche vers la montagne auvergnate.
Là, une église du XIIème siècle avait attiré mon attention ; mais peu abordable jadis... Les services de la mairie en occupent les dépendances dont le bati a été remis en état et mis en valeur. Du coup, les promeneurs ont le loisir de venir faire le tour de cette église :
Eglise romane, bien sûr. La galerie en bois rappelle les cloîtres en bois rencontrés dans le Brivadois (Brioude et Vieille-Brioude), dans la haute-Loire à proximité de la Limagne :
De l'autre côté, ce batiment serait ce qui reste d'un batiment conventuel attenant à la nef de l'église (je n'ai aucun document l'attestant, mais c'est assez logique) :
L'ensemble est presque sur la berge rive gauche de la Corrèze :
En montant vers le Cantal, passé Argentat, on est vraiment dans le massif central : routes de montagne, hameaux et bourgs pastoraux de montagne, habitat typique d'un massif primaire, à base de granit mais, surtout, compte-tenu de l'irruption du volcanisme, à base de matériaux éruptifs, basaltiques ou andésitiques. Les schistes sont présents et la lauze utilisée pour la couverture des toits, mais aussi, empilée à plat, pour élever des murs. Le hameau de La Broquerie, peu avant l'entrée dans le département du Cantal est typique :
13.08.2008
Un peu de Cantal (1)
Les ami(e)s, le problème pour bloguer, c'est que le papy que je suis (eh non, Morgane : pas encore arrière...) a ouvert la "colo de vacances". Aujourd'hui six petites filles, les quatre parents, nous, deux clebs...Bon, nous allons tout de même poursuivre la rapide tournée cantalienne de week-end dernier. J'avais pris chambre à Tournemire, qui comme Aïnhoa que vous avez vu il y a une semaine, porte le panonceau "Les plus beaux villages de France". Je connais Tournemire, perché à flanc de piémont, avec son chateau féodal d'Anjony (famille Léotoing d'Anjony), son église romane du XIIème, ses ruelles serrées (pas de circulation automobile autre que résidents), au pied de la route du Col de Légal (1231 m, sur la Route des Crêtes), via le Col du Bruel (1038 m)...
Mère allaitante, Salers bien sûr.
La vue depuis mon auberge
Toutes mes photos sont évidemment libres de reprise. Je rappelle qu'elles sont redimensionnées (compressées dans un rapport de 12 à 1) et limitées au 10x15...
Suite... dès que je peux m'échapper un peu.
13.08.2008
Un peu de Cantal (2)
Nous allons prendre un peu d'altitude (en partant de Tournemire, voir post précédent Cantal(1)).Sympathiques génisses Salers, et... curieuses.
Encore ? La gente chevaline : mère et fils
A Girgols, terminus de la petite route qui fait face à la route des crêtes, l'église du XIIème (avec restaurations XIXème et XXème) : Notez le choeur roman, d'époque (en 1252, prieuré rattaché à Aurillac)
L'habitat : et une ferme (fortifiée)
La prochaine série restera en altitude : fermes, burons et estives, vues panoramiques...
14.08.2008
Du Cantal ? encore (3)...
Dimanche matin, j'ai acheté fromages de Cantal et Salers AOC dans une ferme (photo déjà parue). Voici une autre ferme, la Ferme du Bruel, sous le col éponyme (1038m) :(temps pluvieux)
Voyez-vous, ces photos, en les mettant en ligne... eh bien j'y suis, vue et nez y sont encore... l'atavisme parle, n'est-ce-pas ?
Les paturages d'altitude sont des estives où l'on trouve étables ("granges") et burons :
Allez, un dernier coup d'oeil depuis cette route des crêtes vers le Plomb du Cantal, le Puy Mary, le Puy Griou :
Prochains épisodes : St Martin, St Cernin, Aurillac.
Rappel : ces photos sont libres de reprise. Elles sont redimensionnées, c'est à dire compressées de 12 à 1, et n'ont plus aucun piqué au-delà du 9x13 (10x15 au maxi).
16.08.2008
Le Cantal, toujours (4)...
Je dois à mes lectrices et lecteurs de donner la clé de mon escapade cantalienne du dernier week-end. Il y a une semaine, cet après-midi, j'arrivai devant le porche de l'église de Saint-Martin-Valmeroux :Vous allez m'objecter "ben, oui ! c'est une église romane, solidement bâtie avec ces belles roches éruptives caractéristiques du lieu". Oui. Mais vous voyez, encadrant les marches, deux décorations qui indiquent qu'il va y avoir un mariage qui sera célébré ici.
Tout juste ! En attendant l'arrivée de la noce, un coup d'oeil dans ce bourg :
Il y a trente ans, en 1978, Christiane et Francis me proposaient d'être l'un de leurs deux témoins de mariage. Mariage auquel j'assistai avec plaisir, tant pour la qualité de mes deux tourtereaux que pour le plaisir de revenir dans une région que j'avais quittée deux ans plus tôt, terre de mes ancêtres en outre.
Aurore, leur fille aînée, après dix ans de vie de couple a décidé de se marier. Et... j'ai eu le plaisir d'être invité à ce mariage, samedi dernier. Occasion pour moi de prendre à la fois un bain de Cantal mais aussi un bain d'amitié durant deux jours.
Ah, il faut que je dise qu'en 1972-73 et 73-74, en Première d'abord, puis en Terminale, Christiane et Francis avaient été mes élèves. Car, m'occupant du Développement Agricole dans le département, j'étais affecté sur un poste budgétaire du complexe d'enseignement agricole d'Aurillac : Lycée Agricole - Ecole Nationale d'Industrie Laitière. Et je devais des heures de cours et d'applications dirigées au Lycée Agricole.
A suivre, quelques photos de St Cernin et d'Aurillac... Pour les visiteurs nouveaux, je vous recommande les photos rapportées dans les précédents posts...
17.08.2008
Cantal (5), n'en déplaise à patate.com
N'en déplaise à patate.com ou, encore plus élégant et ouvertement sympathique : à moncul.com, à Mimile Merguez dit José Drole... je mets en ligne quelques photos annoncées, provenant du périple cantalien dont j'ai commencé la relation dès mardi.Il s'agit de Saint-Cernin.
Celle-là, vous l'avez déjà vue (une partie de la ferme à laquelle je suis allé acheter cantal et salers). Mais, la suivante, étable dans cette ferme, est dédiée à Bradescav. Comme d'autres déjà parues et celles des burons. Pourquoi ? Eh bien comme suite à nos échanges sur les bergeries landaises...
Enfin, passage rapide par Aurillac :
Et, une photo oubliée... Un circuit rapide sur le cours et les gorges de la Maronne (bassin versant de la Dordogne, interface Limousin - Auvergne) m'a amené à surplomber un moment la retenue EDF de . . . . . . . (trou de mémoire):