Jeudi, comme tous ces jours-ci dans le sud-ouest, non seulement la température était douce, anormalement douce mi-novembre... mais le temps était ensoleillé et les lumières sur la forêt comme sur le Bassin d'Arcachon donnaient à tout les paysages irradiés des éclats de toute beauté.
Allais-je rester "enfermé" dans ce collège (pour la bonne cause, entendons-nous bien, en cette semaine de la solidarité internationale) ?
En fait j'ai bénéficié d'un temps mort en début d'après-midi, soleil au zénith (euh... un zénith quasi-hivernal, engendrant des contre-jours difficiles à négocier avec les appareils-photo) ; puis j'ai fini la journée, jusqu'à la nuit presque tombée à flaner et faire quelques allers-retours entre Andernos (lire Andernos-les-Bains) et le port voisin de Cassy (commune de Lanton).
Mes images (je le rappelle, libres de droits mais très fortement compressées par redimensionnement) sont, autant que faire se peut, la traduction approximative de ce que mes rétines enregistraient et voulaient conserver en mémoire. Je vous en ai hier soir fourni un élément rajouté à ma note "stand-by".
Elles vous montrent un Bassin qui n'est pas celui des estivants ni des colonies de vacances. Le Bassin que nous aimons, celui de ces marées basses et des écoulements d'eau douce des "côtiers" et de l'Eyre, celui du Delta de l'Eyre et des prés salés, celui de ces grands herbiers marins et de la vase, où avec les premiers flots du retour de marée rentrent déjà quelques ostréiculteurs, celui où la plaisance est au repos, libérant l'espace mais laissant entrevoir des silhouettes couchées sur la vase et des petits ports où ces bateaux cotoient les cabanes ostréicoles.
Celui où les silhouettes torsadées et arthritiques des tamaris, tournés vers le large, offrent à la vue les longues cicatrices de leurs troncs immergés lors des grandes marées. Le Bassin des grands silences, manèges arrêtés, people repartis vers la capitale, celui où les promeneurs du crépuscule se saluent, se sourient...
Ici nous sommes "au nord" du Bassin. Sur notre gauche (orientation : à 10 heures), au loin le Delta de l'Eyre et en arrière plan le complexe industriel papetier (déjà aperçu récemment sous un autre angle avec d'autres photos "pour le plaisir").
Face à nous, très loin, Gujan-Mestras, La Teste et Arcachon et... le large, du moins "les passes". Sur notre droite ce long trait forestier de la presqu'île de Lège-Cap Ferret. Le Cap, lui, est presque en face... comme les passes, évidemment, lointain.
Je viens de vous situer le cadre de ces images. Les toutes premières photos, banales (pins, haies à mahonia et cotoneaster, plaqueminier (Diospyros kaki) couvert de kakis encore inmangeables à ce stade)... sont là pour signaler qu'il fait beau, très beau.
Les photos du Bassin se passent de commentaires, du moins sont déjà commentées plus haut.
Restent les photos de cette petite merveille romane et des vestiges d'une basilique et d'une villa gallo-romaine : ce sera "à suivre...".
Allais-je rester "enfermé" dans ce collège (pour la bonne cause, entendons-nous bien, en cette semaine de la solidarité internationale) ?
En fait j'ai bénéficié d'un temps mort en début d'après-midi, soleil au zénith (euh... un zénith quasi-hivernal, engendrant des contre-jours difficiles à négocier avec les appareils-photo) ; puis j'ai fini la journée, jusqu'à la nuit presque tombée à flaner et faire quelques allers-retours entre Andernos (lire Andernos-les-Bains) et le port voisin de Cassy (commune de Lanton).
Mes images (je le rappelle, libres de droits mais très fortement compressées par redimensionnement) sont, autant que faire se peut, la traduction approximative de ce que mes rétines enregistraient et voulaient conserver en mémoire. Je vous en ai hier soir fourni un élément rajouté à ma note "stand-by".
Elles vous montrent un Bassin qui n'est pas celui des estivants ni des colonies de vacances. Le Bassin que nous aimons, celui de ces marées basses et des écoulements d'eau douce des "côtiers" et de l'Eyre, celui du Delta de l'Eyre et des prés salés, celui de ces grands herbiers marins et de la vase, où avec les premiers flots du retour de marée rentrent déjà quelques ostréiculteurs, celui où la plaisance est au repos, libérant l'espace mais laissant entrevoir des silhouettes couchées sur la vase et des petits ports où ces bateaux cotoient les cabanes ostréicoles.
Celui où les silhouettes torsadées et arthritiques des tamaris, tournés vers le large, offrent à la vue les longues cicatrices de leurs troncs immergés lors des grandes marées. Le Bassin des grands silences, manèges arrêtés, people repartis vers la capitale, celui où les promeneurs du crépuscule se saluent, se sourient...
Ici nous sommes "au nord" du Bassin. Sur notre gauche (orientation : à 10 heures), au loin le Delta de l'Eyre et en arrière plan le complexe industriel papetier (déjà aperçu récemment sous un autre angle avec d'autres photos "pour le plaisir").
Face à nous, très loin, Gujan-Mestras, La Teste et Arcachon et... le large, du moins "les passes". Sur notre droite ce long trait forestier de la presqu'île de Lège-Cap Ferret. Le Cap, lui, est presque en face... comme les passes, évidemment, lointain.
Je viens de vous situer le cadre de ces images. Les toutes premières photos, banales (pins, haies à mahonia et cotoneaster, plaqueminier (Diospyros kaki) couvert de kakis encore inmangeables à ce stade)... sont là pour signaler qu'il fait beau, très beau.
Les photos du Bassin se passent de commentaires, du moins sont déjà commentées plus haut.
Restent les photos de cette petite merveille romane et des vestiges d'une basilique et d'une villa gallo-romaine : ce sera "à suivre...".